jeudi 29 janvier 2015

A Soultz-les-Bains, hommage a été rendu le 27 janvier aux quatre juifs du village assassinés à Auschwitz.

lundi 26 janvier 2015

Rêvons.....
  • Soultz-les-Bains est un village réservé aux déplacements pédestres :
  • Rêvons qu' un jour de verglas comme celui du 7 janvier n'aurait pas permis l'arrivée fracassante et fracassée d'une bonne amie de la marche nordique près de la salle des sports dont l'accès n'avait, à aucun moment, été sécurisé par un salage adéquat ou, s'il l'on est contre le salage, des jets de gravillons pour empêcher toute chute. Que plus loin, la place du Général de Gaulle n'était plus une patinoire. Qu'entre 9h et 11h du matin, aucun ordre n' avait été donné pour sécuriser l'endroit. Heureusement le soleil a fait le travail et dégelé ces rues. Le soleil fait faire des économies à la commune : c'est ce que nous répondrons lorsqu'on nous enjoindra de nettoyer les trottoirs.
  • Rêvons que les rues perpendiculaires à la RD422 ont récupéré leur revêtement et que toutes les promesses jusqu'ici non tenues de revêtement macadamisé soient enfin mises en œuvre : les riverains se tordent les pieds sur les cailloux inconfortables.
  • Rêvons que vous ne pataugez plus dans une boue gluante du chemin prolongeant la rue des Jardins.Vos semelles sortent de ce bourbier enrobée, elles, d'une masse informe et brunâtre et vous condamne à marcher avec des kilos de terre humide transformant vos chaussures en raquettes: mais que vont donc faire des piétons sur ce chemin ? Ils ne peuvent pas se déplacer en toute sécurité le long de la RD422, côtoyant les camions, les voitures, respirant le NO2, ingurgitant les particules de diesel et abreuvés de vacarme grâce à ces jolis véhicules qui sont indispensables, eux. Rêvons que les piétons, ne sont plus de la valetaille et ont pas le droit de cité dans un environnement dédié à l'impératrice automobile.

Évidemment, nous sommes loin des rêves que Jacques Brel avaient souhaités en janvier 1968. Ceux-ci sont très terre à terre et manquent totalement de poésie et d'envergure. Mais, à Soultz-les-Bains les rêves sont à l'image de la municipalité qui trouve un texte mais ne sait pas insuffler l'esprit d'ouverture, et confond travaux d'aménagement et politique d'ouverture municipale, rôle d'un maire et celui d'un directeur de services techniques.

Christiane Roth-Ventrella