mardi 31 mars 2015

     Voici l'entrée d'un village dont on peut se demander où il se situe: coin paumé du Minnesota avec ses publicités agressives?
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Non, vous avez tous reconnu Soultz-les-Bains, avec ses nombreux arbres qui ont poussé le long de la RD422 en une seule et unique fois ( jeu de mot ) et dont les fleurs s'épanouissent : arbre de 50km/h, 30km/h, pensez-à-nous, etc...
Christiane Roth-Ventrella

dimanche 15 mars 2015

L’entre soi et les autres...

L’entre soi et les autres...

La notion d’entre soi désigne des groupes familiaux qui appartiennent à une même communauté. Elle sous-entend l’exclusion des autres . Le but de l'entre-soi est à la fois social, politique, mais aussi économique. Ces communautés d’intérêts pratiquent le rejet qui souvent se traduit par le bannissement des ''non-appartenants'', surtout à l'égard de ceux qui s'avèrent un peu trop vindicatifs ou revendicatifs.
Le Polo-club de Bagatelle ou le bal des débutantes sont les plus célèbres ''entre soi'' du pays, les plus huppés, les plus friqués, réservés aux grands bourgeois détenteurs du réel pouvoir de la France, ils s'y rencontrent et se reproduisent entre-eux au sein d'institutions très fermées.
Il existe aussi d' autres types d' ''entre soi'', notamment rural, mais aussi de type rurbain, c'est le cas de Soultz les Bains, particulièrement dénué de toute éthique.
On y nourrit un sentiment d’appartenance à travers des rituels spécifiques.
La cérémonie des vœux est à ce titre le plus emblématique de l'entre-soi local. On n'y invite pas les indésirables mais on y flatte les ''récupérables'' en les invitant.
Pénétrer les coulisses où s'entretient l' entre soi c'est d’abord découvrir à quel point les espaces communaux sont occupés. L’entre soi y est en effet activement défendu, quelquefois même avec des méthodes plus ou moins douteuses : jouir de multiples avantages et privilèges, bénéficier de menus services en tout genre, garder la main-mise sur le tissu associatif, tel que le club féminin, les structures d' animations culturelles, les clubs sportifs et de loisirs des aînés, voire le don du sang.
Mais l’entre soi est aussi un moyen qui permet le contrôle des affaires communales dans lequel se maintiennent les alliances politiques locales. L'enjeu du peuplement de la commune est devenu majeur, porté par les édiles municipaux, cette question est au cœur des politiques menées dans des zones périurbaines.
L'entre soi, apparaît comme une barrière à la mixité sociale, politique et ethnique. À travers ses actions concertées se font les choix des catégories de populations désirables et indésirables, et les proportions dans lesquelles elles doivent s’établir. En périphérie du clan de souche, la préservation de l’entre soi apparaît donc aussi comme une entreprise où l'on va définir la place des autres, et de qui seront les autres. Cela sera d'autant plus ou moins prononcé selon la personnalité du Maire, seul maître aux manettes du fief, au service exclusif de l'entre soi par lequel il a été désigné, pour lequel il milite et dont il est issu.
Les exclus de la vie villageoise ne se limitent pas aux pauvres ou aux arabes. Sont également écartés, de façon très peu subtile d'ailleurs, tout ceux qui s'opposent d'une manière ou d'une autre à un quelconque intérêt dédié aux indigènes.
L'auteur des abus de pouvoir, qui dans ces conditions ne peut supporter un zeste de ''démocratie'', est au moment des élections, toujours inquiet de voir s'échapper son entre soi, si indispensable au gens ''de biens''. On aura au préalable tout d'abord mis à distance tous les opposants, par tous les moyens si cela est nécessaire, puis avec des méthodes appropriées, on aura su ''convaincre'' d'un extrême à l'autre de l'échiquier politique, tous les récalcitrants ainsi que les têtes de bois les plus rebelles, en faisant des pressions menaçantes, en abusant de la faiblesse des uns, voire en usant de séduction chez les autres.
Il n'y a plus de tas de fumier visibles devant nos fermes. Ces derniers ont pris une toute autre forme et sont pourtant bien présents , beaucoup plus nauséabonds et dangereux que par le passé, bien qu'ils soient virtuels et invisibles au commun des mortels.
Alain ROTH



dimanche 8 mars 2015

Les gros mots !

Les gros mots !
Un article du BIC (bulletin d'informations communales-uniquement aux mains du seul maître de Soultz, que nous contribuons cependant à financer- ) exprime la lassitude de certains vis-à-vis de marques de manque de « civisme » !!!
Or, le civisme, c'est l'attitude d'attachement à la communauté nationale et à ses institutions et de participation régulière à ses activités, notamment par l'exercice du droit de vote. Et c'est la priorité donnée par le citoyen aux intérêts de la nation sur ses intérêts particuliers.
Alors, nous ne pouvons que nous interroger sur le civisme des chiens et des chats qui défèquent dans la rue, nous ne savions pas qu'ils avaient un attachement à la communauté nationale. De même que les jardiniers du dimanche qui manient la tondeuse ou le débroussailleur pendant la sieste.... n'ont certainement rien contre le droit de vote !!!!
Nous pourrions ici parler davantage de manque de politesse, manque d'empathie, incivilités mais, le civisme ne se mesure pas à l'aulne des sacs en plastique (absents à Soutz-les-Bains) pour ramasser les crottes de chien.... Devrais-je m'offusquer des déjections des cigognes sur ma voiture, ou de celles de certains renards qui traversent la piste cyclable,oubliant derrière eux des restes où se mêlent des noyaux de cerise à la belle saison. Civisme ?
Parlons plutôt de vivre ensemble et surtout, demandons-nous si les 5 feux dit intelligents du carrefour sont faits pour bien vivre ensemble quand, par le bruit et la pollution qu'ils occasionnent, aussi bien le jour que la nuit par les arrêts et les redémarrages de poids lourds et s'ils ont été placés par civisme ou/et par empathie pour les riverains.
Demandons-nous, si le fait qu'aucun contournement n'est à l'ordre du jour c'est du civisme ou de la civilité surtout quand « on » a autorisé la construction d'immeubles au bord de la piste cyclable ce qui rend cette réalisation impossible (il est toujours possible de creuser un tunnel : c'est plus coûteux !!!).
Demandons-nous si « ce trop grand civisme » n'est pas une manière d'aider une « certaine clientèle » qui aurait fait pression pour que le contournement n'ait pas lieu.
Alors, les tondeuses et les crottes de chien sont peu de chose en regard de ce civisme à la petite semaine .
C. Roth-Ventrella