vendredi 30 novembre 2012

Où les pompiers soultzois sont-ils passés ?

Notre maire a enfin rompu le silence dans lequel il s'était enfermé pour répondre aux questions que se posent les soultzois.
Un article du BIC réagit à la question concernant le local des pompiers en construction près du hall des sports. Il devient non plus bâtiment des pompiers comme indiqué au début de sa construction, mais désormais « ateliers municipaux ». Où donc les pompiers sont-ils passés ?
Cette disparition brutale dans l'écrit du maire cache une réalité que ce dernier aurait pu prévoir.
Nous n'aurons plus besoin d'abriter leur camion parce que les pompiers bénévoles vont tous être rattachés à ceux de Molsheim.
Alors, un bâtiment si vaste était-il vraiment nécessaire ?
Un si grand bâtiment pour abriter le tracteur de l'employé ?
Tant d'énergie, d'argent, pour un bâtiment qui ne va quasiment pas servir !!!
Bravo, ça c'est de la perspective politique, ce qui normalement devrait principalement être le rôle d'un maire.
A force de confondre rôle de maire et celui d'un employé technique de la commune, voilà où l'on arrive.
Nous aurons l'occasion d'en reparler.

Christiane Roth-Ventrella

lundi 26 novembre 2012

Courage !!!

Depuis le 16 juillet 2012 et jusqu'au 31 décembre 2013, dans un grand élan d' autorité politique, notre maire a pris une grave décision: un arrêté municipal stipule que la vitesse est limitée à 30km/h dans la traversée de Soultz-les-Bains.
Nous ne pouvons que le féliciter de ce courage politique!
Cependant, personne ne respecte cet arrêté courageux et pour cause: aucun panneau n'a été placé  aux entrées du village.
Dans le même arrêté, nous trouvons une interdiction de doubler: interdiction décidée il y a des années déjà et l'on peut se souvenir qu'un panneau l'indiquait. Il a malencontreusement été décroché lors des travaux de l'entrée de Soultz, personne ne l'a raccroché....
Bravo !!! voilà  une belle façon de faire de la politique: prendre des décisions et faire en sorte qu'elle ne soient pas mises en oeuvre.
Est-ce par manque de moyens financiers ?
 Un panneau coûte 70 € : 2 panneaux pour la limitation à 30 km/h + 2 panneaux d'interdiction de doubler ( il faudra certainement les changer parce que les anciens doivent être rouillés au fond d'une cave). La municipalité va donc devoir dépenser 280€ : une telle dépense n'est pas acceptable pour un budget municipal (!!!).
Voilà, comment l'autorité de notre premier magistrat est battue en brèche ou alors, il n'y a aucune volonté de faire en sorte que la vitesse soit limitée dans le village.
Vous avez dit autorité ? !!!

mardi 20 novembre 2012

Bal des bennes : retour en  enfer !!!


Depuis quelques temps, très tôt le matin, c'est-à-dire dès 6h, les bennes bruyantes de camions vides traversent le village avec vélocité pour réveiller les riverains qui ne demandent qu'à être réveillés ( debout, bandes de flemmards, il faut aller travailler) !!!!
Devons-nous mettre en place une surveillance auditive et visuelle pour cerner ces rustres et porter plainte pour tapage ?
En effet, il n'est permis à quiconque de faire du bruit et de polluer. Les émanations et les particules du diesel sont comparables en matière de santé aux effets de l'amiante sur la santé des personnes qui à longueur de journée les inhalent.
Et nos responsables politiques,élus au suffrage universel, dans tout cela ? Comment comptent-ils protéger les riverains ? Doit-on les considérer comme des alliés des pollueurs ou des habitants, au demeurant des électeurs eux-aussi.
Le silence assourdissant du maire de Soultz en en la matière nous laisse perplexes . «  Qui ne dit mot consent !!! » dit l'adage populaire rarement démenti
Cela s'ajoute d'ailleurs au retard lamentable des travaux de la traverse du village alors que les soultzois attendent une route réparée, une circulation moindre et moins bruyante et un minimum de camions.
CRV

lundi 12 novembre 2012

Être un adepte de l’esprit critique, le développer et le faire vivre entre partenaires communaux et
associatifs, sans l’avoir soi même…ce serait plutôt étonnant, non ?!!
Le devoir de réserve est essentiellement régi par la jurisprudence, et non par des textes, il concerne
en premier lieu les fonctionnaires ainsi qu'un certain nombre de cadres privés dont la mission ou la
position impose le secret professionnel, mais il y a souvent confusion entre devoir de réserve et
devoir de discrétion.
Il existe cependant un flou juridique à ce sujet, en général, car rien ne permet d'imposer notamment
des réserves de penser et d'agir de la part d'un fonctionnaire qui souhaite militer dans une
association de son choix, encore moins de la part d'un Président d'association, même lorsque cette
dernière est subventionnée par une collectivité locale. Ceux qui font croire cela soutienne la thèse
selon laquelle le ''devoir de réserve'' ne tolère nullement une expression libre et encore moins un
engagement libre dans un cadre social, culturel, philosophique, religieux ou politique. Ce serait une
marque certaine d'un autoritarisme totalement contraire à la liberté d’expression.
Celui qui prône ou tolère l'idée que nous devons nous taire pour ne pas sortir d'un pseudo devoir de
réserve, se trompe, trompe les autres et perd sa crédibilité en invoquant un quelconque esprit
critique à tous les égards...
Luttons contre cette façon moderne de perpétuer une forme d’autoritarisme propre aux gens qui
croient qu’à force d’enterrer les idées contradictoires, elles finissent par disparaître d’ellesmêmes...
Ce qui permettrait d'imaginer qu'on se fait bien voir de tous ceux qui ne partagent pas nos
opinions, soit en conservant une fausse neutralité soit en feignant d'être d'accord avec tout le monde
et n’importe qui, en laissant derrière soi scrupules moraux et hypocrisie opportuniste...
Notre capacité à échanger des points de vue divergents est essentielle.
Nous qui devons développer l’esprit critique, ( Parler de la guerre, penser la paix ! ) lors de nos
visites pédagogiques au fort, sur les sentiers pédestres des casemates ou au Donon, devrions faire
preuve d’aucun esprit critique ?
Refusons de nous résigner à ne pouvoir nous exprimer autrement que dans la ligne de l’illusoire
autorité politique du coin !!
Ne restez pas silencieux en cédant à la pression ! Il en va de nos libertés d’expression et d'action !
Sur un tout autre registre, pensons aux prêtres eux-mêmes qui sont en mesure de dénoncer
l’attitude de l’Église dans leur presse interne sans forcément être sanctionnés ? Et oui, cela est
courant dans tout le Pays...Difficilement en Alsace en général, cela est même impossible en
particulier au sein d'un petit conseil municipal d'un petit village, dirigé par un petit monarque qui
refuse obstinément l'esprit critique, village que je connais très bien...
Alain Roth.